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De Pronfundis

Ma mère m’a choisi un prénom rare. Elle le voulait symbolique. C’est celui d’une région du monde, à la fois fertile et sauvage, paisible dans une zone de guerre, au Moyen Orient. Je suis vraiment bien nommée.

Moi, vue du Ciel

 

Toute mon enfance, j’ai été victime des triangulaires. Des gens qui se détestent ou se méprisent depuis des années m’ont prise pour épicentre de leurs rancœurs. J’ai été le déversoir de leur haine et leur colère. Ma grand mère paternelle qui traite la maternelle de pute. Mon grand père maternel qui considère mon père adoptif comme un con. Ma mère adoptive qui refuse de s’effacer devant ma mère naturelle, peut importe que je ne sache pas me positionner. Et le grand fou qui revendique ma paternité alors que je serais la fille d’un autre,éduquée par un tiers.

Toi tu es là, au milieu de tout ça. Terre de conflit.

Tu n’oses rien dire. Tu n’as pas le droit de dire ce que tu ressens. Tu subis. Tu es fertilisée par leur noirceur.

Ces derniers mois, j’ai été prise dans des triangulaires. Plusieurs. Je ne comprenais pas pourquoi. Même, je ne me souvenais pas que ça me soit déjà arrivée auparavant. Comme quoi, l’esprit humain, toussa toussa. Pourtant Chouquette m’a posé plusieurs fois la question.

Il a fallu 2 fois de trop pour que je réagisse après d’autres fois de trop. Mais ça y est, j’ai compris.

J’ai longtemps cru et affirmé que j’acceptais la situation pour protéger l’une des parties. Après tout, quand tu traites celui que je considère comme mon père de con … . Sauf que je m’investis dans le conflit. Une sorte de contrecoup, de « cette fois-ci, je ne fermerai pas ma gueule, tu veux me prendre à partie, à tes risques et périls ». Je sens bien ce soir que ça me fait du mal. Ça me rend triste. Ça me rend lourde. J’ai envie de tous les envoyer valdinguer, de les noyer, de leur dire que je n’en ai rien à foutre de leur petite vie minable et de leurs mesquineries. Rien à foutre de leurs égos et leurs petites indignations à la mord-moi-le-nœud.

MERDE !!! JE DÉCIDE ET JE CHOISIS AUJOURD’HUI D’ÊTRE UNE TERRE DE PAIX !
Je crois qu’il est temps que je me décide pour moi. Que je débroussaille les ronces qu’ils ont plantées.
J’ai le droit qu’on m’accorde la paix. Qu’on me foute la paix. Qu’on me laisse en paix.

Le pire dans ces triangulaires, c’est de les entendre me mentir éhontément …. Et ensuite me faire de grands discours sur l’amour, la confiance et l’amitié … Ils osent tout, même profaner le sacré.

 

Ce soir, on célèbre Samhain (Google is your friend, mais en gros, il va s’agir de nettoyer son âme, son foyer, des impuretés accumulées pendant l’année, avant de rallumer un nouveau feu).

Tu as un grief contre quelqu’un. Tu lui dis et tu m’oublies.

Tu veux des nouvelles de quelqu’un. Tu lui demandes et tu m’oublies.

Tu aimes quelqu’un. Tu lui dis et tu m’oublies.

Tu as rompu avec quelqu’un. On en parle puis tu m’oublies.

Ne viens plus à moi sans intention pacifique, sans vrai désir de joie.

Ce soir, je vais entrer dans les profondeurs de ma vie. Pour renaître à la lumière …

 
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Publié par le 31 octobre 2014 dans On est deux dans ma tête

 

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De cœur à cœur

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Rien de plus à dire …

 
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Publié par le 2 octobre 2014 dans Grosso Modo ...

 

Noémie et les garces

Noémie … Un si joli prénom … Une si petite fille. Si fragile. Elle pourrait s’appeler Charlotte, Marie, Fatima ou Shoshana.

Elle est née, mais va vite le regretter. Elle va subir les pires outrages depuis le berceau. Coups en torrents, attouchements sexuels, inceste, viol. Et insultes. Depuis sa naissance, sa mère la traite de « sale petite garce » et lui reproche tous les maux de la terre. Noémie va grandir en étant convaincue de la véracité de ces reproches. Après tout, si sa mère le dit, c’est que c’est vrai. Elle est vraiment une garce. Elle va grandir, en développant sa personnalité autour de ces propos et comportements violents.

 

Nath Appolline

Nath Appolline

 

Comment croire qu’une mère est capable de droguer sa fille, de la violer jusqu’au sang ? Comment croire qu’aucun médecin n’a pu se rendre compte de la détresse de cette enfant ?

Nath Appolline te raconte les déboires de Noémie dans son ouvrage paru cette année, « Une enfance en enfer », chez Airveys Editions.

 

Tu voudrais croire n’est-ce pas, que ce ne sont qu’oeuvres de fiction ? Nath, comme d’autres, comme moi, a été victimes de violences au sein même de sa famille. Elle oeuvre aujourd’hui au sein de plusieurs associations de défense, notamment pour dénoncer l’inceste maternel.

J’ai reçu son ouvrage pour le promouvoir en tout début d’année. Et je la remercie vivement de sa compréhension quant à ma difficulté à vous en parler.

Noémie c’est un peu moi. Une mère errante qui me confie à une famille déglinguée. La mère qui me laisse toute la journée sous un soleil de plomb, sans boire ni manger, dans une cour envahie de poules et de leurs fientes. Le fils, proclamé père, qui n’est que le dealer de ma mère, et qui me frappe avec ses dread locks et tout ce qui traîne. Et son frère … son frère qui introduit ses doigts sales dans mon intimité pendant mes rares heures de repos … Je suis incapable de dormir cul nu … anecdotique …

Noémie c’est un peu moi. Une mère adoptive tenant des propos écrasants et culpabilisants. Vivre et grandir dans la peur. N’avoir aucune attache. Être toujours prête à partir.

Mais je ne finirai pas comme Noémie … A moi, on ne cessait de me rappeler que « je suis une bienheureuse ». Même si c’était pour m’asservir, j’ai intégré le principe. Et je suis en effet bien heureuse, aujourd’hui.

Mais je pense à ces femmes détruites, violentes envers elles-mêmes, violentes envers leurs entourages. Ces femmes qu’on a détruites depuis l’enfance. Quand j’aborde une femme en souffrance, je ne la juge jamais. Car la « peine » peut remonter si loin. La violence devient à tel point son ADN qu’elle reproduit les schémas.

Si tu veux des chiffres, va chez Jordane. Il a écrit son meilleur article, je crois. Et son conseil est le meilleur que tu puisses recevoir.

Et vraiment, si tu veux savoir tout ce qu’il ne faut pas dire à un enfant, apprendre à regarder avec amour et ne pas juger, être une oasis pour les âmes souffrantes, lis cet excellent ouvrage de Nath Appoline, « Une enfance en enfer »

Nath, encore merci pour ton engagement

 
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Publié par le 22 septembre 2014 dans Grosso Modo ...

 

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Si Tu Pars …

Je ne sais pas trop ….

Même ici je n’ai jamais bien sur dire mes émotions.

Depuis quelques semaines, je ressens de grandes difficultés à écrire. J’ai du mal à mettre en mots ce que je ressens. A défaut, je mets en maux. Mal à la cheville, refus de soins sur une dent … bref, que du très glamour, tu me connais …

Déjà, quand j’ai relevé le défi de l’article érotique, j’ai eu un mal fou à exprimer un début de commencement d’émotions … c’est pas faute d’en avoir pris plein le … je m’égare. Et je me remets des barrières plus hautes encore.

Des barrières pour ne pas me voir.

Sois disant pour rester ancrée dans le présent. Alors oui hein, concrètement, ça marche. Ça m’évite de m’envoler. Mais putain de cœur de merde !!! Je te jure, quand tu crois que tu as enfin maîtrisé l’esprit, ce bâtard d’enculé de sa race continue à vivre. Ça tourne, ça tourne, ça tourne, encore et encore et puis ça chauffe, ça brûle. Je me sens prise de nausées, tu vois. Parce que je voudrais hurler, mais il est hors de question que ça sorte. Hors de question. Seulement en rêve. Et encore … Même pas, ça reste coincé dans ma gorge. Tu t’imagines, ça monterait à mon cerveau, le bordel que ça ferait …Déjà que c’est pas bien rangé … Oui, je refuse de me voir …

Des barrières pour que tu ne me voies pas

Ce regard … sa mère … c’est pas possible ! Achète toi des RayBan, putain !!! Nounou m’avait dit que je te reconnaîtrais à ton regard. Mais ce petit Trouduc ne m’avait pas dit que ton regard me brûlerait. Je n’ai pas l’habitude, tu sais. J’ai l’habitude d’être cachée. J’a l’habitude d’être enrobée. Je suis enrobée. Et toi, déjà que je ne sais pas d’où tu sors, (ni où tu vas d’ailleurs, hein …) Et tu me regardes. Tu me fous à poil. Pas seulement avec tes caresses et tes baisers. Tu me transperces avec ton regard jaune. Un flot d’or. Je suis recouverte d’or. Je suis habillée en tenue de fête. Tu me revêts d’une parure royale. Non faut pas déconner. Mais presque. Tu vois, là ça monte au cerveau et je pars en sucette.

Bordel de char à bite

Vu que je suis ici et maintenant, ça va. Je ne freestyle pas. Je ne me projette même pas. Je vis. Je savoure. Je te déguste. Je te dévore. Je te découvre. J’aimerais que mon regard aussi te foute à poil : tu verrais ce que ça fait ! En fait, je crois que j’adore ça. Ça fait comme dans les manèges que je déteste. Tu sais, ceux où tu crois que tu vas vomir ton cœur. Je sais qu’après tu m’embrasseras et te repaissant de mes chairs, je me liquéfierai sous tes doigts. Ôooooo ***

Mais j’ai peur …

Que tu ne m’aimes pas ? Non. Déjà, pour se demander si on s’aime, il faudrait comprendre des trucs. Et tout est bien trop chelou entre nous. Et même si je me demande pourquoi tu es dans ma vie en ce moment, il y a pléthore de choses que je ne veux pas comprendre.

Que tu en aimes une autre ? Ou d’autres ? Non. Je ne sais pas ce qu’est la concurrence. J’ai grandi entourée de filles. En uniforme. J’ai appris que la personnalité transforme un être. Je suis moi. Elles sont elles. Si tu les veux, elles, tu ne les trouveras jamais en moi. Si tu les cherches en moi, tu ne trouveras que moi.

Que tu me bouffes ma liberté ? Non. Tant que tu t’intéresses à moi, sans m’oppresser. Sans me demander des comptes. Tant que tu me laisses grandir à mon rythme.

Que tu partes ? Non. Même si les matins me sont de plus en plus pénibles. « Faire la fille » ne suffit jamais à te faire rester. D’ailleurs, je ne veux pas que tu restes. Je ne veux pas que tu sois là. Seulement que je compte pour toi. Seulement que je me demande ce que tu fais. Seulement que je m’astreigne à ne pas penser à toi …

Je n’ai pas peur que tu partes.

 

Mais si tu pars, reviens …

Amour et liberté

 

*** Private joke avec mes sauces

 

 

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Flower

Je m’essaie (pour la dernière fois avant longtemps) à l’écriture érotique, à la demande d’Epsilon. Je t’avais dit qu’il me dirait des trucs en MP sur Facebook …

Si tu as moins de 16 ans, tu ne devrais pas lire ce texte … sans t’être assuré que tes parents soient loin. N’oublie pas d’effacer l’historique.

Les faits relatés relèvent de la fiction et n’ont rien à voir avec l’auteure. Alors … PENSE A TA MERE. Merci …

« Ce soir c’est Boogie Wonderland »

Je vais pas te la faire. Tu sais comment ça se passe quand tu as rencard. Tu récures la baraque de fond en comble, tu choisis le parfum, tu épiles au millimètre près ce qui dépasse, la musique, la bouffe. Bref, tu reçois comme ta mère t’a montré. Le but étant de pas trop en faire pour être sûre de bien recevoir aussi, tu me comprends …

Je sais bien qu’il n’en a rien à foutre de toute la romance autour. Et franchement, ça me soûle un peu aussi tous ces codes à la con. Je veux juste me faire tringler tu vois. A l’ancienne. Façon Neandertal. Les roses dans le cul du mammouth et le mammouth dans mon cul.

Bon ok. Fuck la cuisine. Je sors le vin, c’est déjà pas mal. De toute façon, c’est moi qu’il doit avoir envie de bouffer. Au menu, fricassée de loche et moule sauce blanche.

« J’ai envie de toi, on se voit quand ? »

 Nous avions passé la soirée de notre rencontre à nous dévorer du regard. Je le connaissais déjà par cœur. J’avais la certitude que j’aimerais sa façon de m’embrasser. Je savais que j’adorerais le caresser. Alors quand j’ai reçu son SMS, je n’ai guère tergiversé.

Je l’ai regardé arriver jusqu’à moi. Il était beau. Pourtant, il ne laissait transparaître aucune émotion, aucun désir. Je ne l’en désirais que plus. J’ai horreur du mec qui me scrute le regard torve, la bave au coin des lèvres. Je lui ai proposé à boire. Il m’a embrassée.

« En un baiser, il a tout résumé »

Pas le genre dalleux, à te bouffer la gueule et te défaire le make-up en un coup de langue. Genre baiser de bovin, tu vois ou pas ? (Mais pourquoi vous faites ça les gars ??? Je sais pas ! Tu t’entraînais pas sur les poupées de ta sœur ou autre … )

J’ai savouré sa bouche … suave comme les pêches sucrées de cet été que tu suces délicatement pour ne pas perdre une seule goutte de jus. Si soudainement enveloppée dans un cocon de sensualité, je n’ai pas réalisé que ses mains  caressaient déjà sous ma robe. Neandertal peut continuer à évoluer putain ….

J’avais raison. Il avait la peau douce et sentait naturellement bon les épices.

Je l’entendais humer mon cou tandis que ses mains levaient toutes les barrières de mes dentelles. Je m’étais fait belle pour lui et il ne me regardait pas. Il ne semblait rien avoir à faire de tous mes artifices de minette, vus et revus. Il pétrissait mon sein tandis qu’il me pressait fermement contre lui, mordillant délicatement mes lèvres. Complètement hypnotisée, je le laissai me dénuder. Il me trouvait belle, sans aucun doute. Il me désirait, manifestement. Il m’attira à lui tout en glissant ses doigts entre mes fesses. Il flattait ma croupe tout en malaxant habilement ma poitrine. En me serrant contre lui, il avait glissé une cuisse entre les miennes.

« Puis une main »

Il était dorénavant établi que je ne me ferais pas prendre comme une garce de passage. Rien à voir avec le coup de rein hygiénique, histoire de vérifier que la tuyauterie est encore en état de marche.

Il se frottait insidieusement entre mes cuisses, agaçant encore plus mes sens. Je l’entendais calquer sa respiration sur la mienne. Chaque inspiration faisait monter en moi un désir de plus en plus grand. Il allait jouer encore longtemps à m’exciter ? Et ses doigts glissés dans mon antre me faisaient cambrer de plus en plus lascivement. Franchement, j’étais mûre à point. Juteuse et prête à l’accueillir.

Le temps qu’il tombe le bas je minaudais sur le lit telle une chatte en chaleur, lui montrant mon giron, ronronnant presque. Jusqu’à ce qu’il m’empoignât***  les fesses.

Sa langue furetait doucement entre mes lèvres, suçotant, titillant. Je refusais totalement de laisser échapper le moindre gémissement, mais mon corps me trahissait : je serpentais sur le lit, la croupe offerte.

« Never say « never » … »

 Plutôt que de m’honorer, il choisit de m’outrager. Tenant en respect le fauve en moi, par de petits baisers dans le cou et le dos, il me pénétra par à-coups, doucement. Sans forcer. Comme on dépucèle une vierge. D’une main, il serrait fort la mienne, de l’autre, il tenait délicatement mon visage et observait le plaisir s’y exprimer. Dans le reflet de la vitre, je voyais son cul rond aller et venir. Je ne sais plus trop ce qui fit décupler ma délectation : son mouvement ample et assuré en moi, ou les idées lubriques me traversant l’esprit en le regardant faire. En attendant, mon bassin respectait le rythme qu’on lui imposait, tout en proposant des variations. Elle aimait ça, la salope …

Certains sports exigent des protège-genoux.

Certains sports exigent des protège-genoux.

Tous mes orifices étaient désormais acquis à la cause de son vît. Je le voulais, je le mangerais, je le dévorerais, je l’aspirerais en moi. Une nuit entière en harmonie, à se respirer, se goûter, s’empoigner. Jouir. Se reposer. Recommencer. Échanger des fluides. Suer. Hahanner. S’aimer …

Repus, en tout cas pour quelques instants, nous nous endormîmes l’un contre l’autre. Ce fut ma première nuit, nue près d’un homme. J’avais désiré que lui, reste près de moi. Il était le premier que je ne renvoyais pas par un prétexte fallacieux. Quoiqu’on en dise, finalement, je ne suis pas qu’une enculée …

***Imparfait du subjonctif ! Braaaaaaaaaa

 
 

Tous les hommes de ma vie

Ma vie sentimentale et affective a pris une tournure pour le moins inhabituelle cet été. Comme si les mecs découvraient mon existence. Entre propositions de plans cul, de libertinage ou de couple où tu finis avec 5 gosses (famille recomposée) et un labrador.

J’ai observé le retour des anciens amis et l’arrivée de nouveaux.

Vraiment, quand tu passes toute la première partie de ta vie entourée de femmes depuis la maternelle, ce concentré de testostérone est assez amusant.

La vie a fait pourtant que pour me défendre et me protéger, j’ai eu à développer des énergies masculines. Alors ces jours ci j’ai entendu ces messieurs de mes amis me dire que je prends les hommes pour des bites sur pattes, ou que je les présente comme des prédateurs graveleux. Attends, j’ai eu droit à « parfois je me sens comme un pervers la bite à la main qui attend que Bobonne lui essuie la goutte après avoir fait la popotte ».

Tu vois Copine, quand je te dis que c’est susceptible ces petits machins, et fragile. C’est bourré d’émotions toutes mignonnes et ça se heurte facilement. Un homme c’est super choupinou.

Pour ma part, c’est dur d’être une femme libérée. Tu vois, c’est pas si facile. D’un côté, tu as des mecs qui vont d’une manière ou d’une autre te confronter à leur virilité et ta propre sexualité à assumer.

Oui, je suis une salope.

Je suis une salope dans le sens où j’affirme que j’ai la liberté de coucher avec qui je veux, quand je veux et quand je veux. C’est mon droit. Mon choix. Il n’a pas à plaire à qui que ce soit, ni être compris ou approuvé. Mon père sait bien que je n’ai pas eu deux gosses en attendant la Cigogne….

Je vais te faire un scoop, mec : je suis un être humain. Avec une vie qui a été un peu mouvementée pour mon jeune âge. Avec des désirs,notamment celui d’être heureuse. Mais aussi avec beaucoup de peurs. Çà se soigne. 

Depuis petite, je semble dégager une aura sulfureuse. C’est la seule explication au fait que les doigts sales de cet oncle furetèrent dans ma culotte pendant la sieste. Je ne saurais pas expliquer comment en étant encore vierge et ne sachant pas ce qu’est une fellation, mon entourage ait été convaincu que je menais une vie légère (sans compter que ma mère ne me laisser pas sortir … demande à Naya le fardeau d’être mon mec …). A la fac, j’ai été agressée (oui je l’ai vécu comme ça) par une amie qui m’a fait boire pour me mettre dans son lit. Pourtant, on rigolait souvent sur le fait que pour paraître aussi chaude, je devais avoir des hormones sexuelles en quantité surnuméraire. Faut croire que l’alcool a dû les anesthésier ce soir là …

Bref, oui, je dois me protéger. Non pas des hommes. Ni même des femmes. Mais de ma propre énergie sexuelle. Alors j’ampute ma féminité, ma douceur naturelle et ma sensualité en y mettant une bonne grosse dose de « viens pas test, tu es une grosse merde ». Du moins, c’est comme ça que les hommes le ressentent. Et c’est tant mieux à vrai dire ! C’est que ça fonctionne. Et puis ça ne nous empêche pas d’être amis. Puisque c’est ton amitié que je veux et non que tu viennes me draguer en mp, par sms, tromper ta femme, et me soûler.

Sans rire, avec mes grosses loches et mes yeux de biche, vaut mieux que je te traite comme une pute, mec … Et puis après tout, c’est une façon de vivre l’égalité des sexes (mouhahaa je me marre toute seule en écrivant cette connerie !) Crois moi, si je suis capable de dire à l’homme que j’aime de tout mon être que je ne veux pas de lui dans ma vie, je suis aussi capable de te garder à distance, même sans velléité de rapprochement. Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes …

 Pourtant tous ces gens ne se trompent pas. Je l’ai en moi. Faut bien que ça se ressente, non ?

Sexual healing

En dehors de mon apparence, qui plaît ou pas, ce n’est pas me vanter que de dire que je ne laisse pas indifférente ou que je suis capable de perturber un mec qui a toujours juré ses grands dieux qu’il préfère les minces. Je suis consciente, et j’espère que tu l’es aussi Copine que contrairement à un homme, j’ai des hormones qui fluctuent dans un cycle. Mon corps de femme est prévu pour être en rut tous les mois dans l’espoir débile d’être fécondé. Et je m’en vais l’oeil brillant et torve, la poitrine altière et la croupe fière par les rues toulousaines, reluquer le Mâle. Et puis si la Lune s’y met, je ne te dis pas. ET – A – LORS ???? Le problème est que je ne peux pas gérer ces connasses d’hormones. Je ne peux pas gérer les émotions des hommes. Mais je peux me rendre inaccessible. Alors le moyen vaut ce qu’il vaut, mais on rigole bien quand tu arrêtes de faire le susceptible. Et après tout ce que j’ai entendu en 35 ans, franchement, je m’en fous. Vraiment …

Dans mon boudoir 

Il me semble pourtant que ceux qui ont réussi à pénétrer mon intimité ne se sont jamais sentis comme des bites sur pattes. En tout cas, j’aimerais avoir leur ressenti (tu sais comment me joindre …). S’ils sont arrivés sans violence jusqu’à ma schneck, c’est que j’ai baissé les barrières. Oui je sais avoir un mental écrasant. Mais je pense aussi savoir être enveloppante, douce, onctueuse même, vulnérable, sensuelle, indulgente. Bon j’arrête, Epsilon va me laisser des messages sur Facebook, sinon ( ❤ )

Je me montre à eux. Pas seulement physiquement, mais dans toutes les dimensions de mon être. Je me mets réellement à nu.Car je veux les voir nus aussi. Je veux chérir chacune de leurs forces, bénir chacune de leurs faiblesses. Encenser leur virilité (et je ne parle pas de leur bite, Monsieur Rebel !). Les accueillir tels quels.

Je me suis demandé pourquoi j’attirais autant les libertins. Et puis je me suis rendue compte qu’on attire souvent ce qu’on est. Je n’aime pas trop être coincée dans une case. Pas parce que notre société porte un jugement négatif sur tout ce qui ne suit pas sa norme, mais parce que le libertinage tel qu’il est présenté voire vécu ne me correspond pas. 

Je n’ai pas apprécié être la maîtresse d’hommes libertins en couple.  Et de fait avec eux, je me présente sous un jour très dur (paie ta barrière quand le mec est soumis, putain !). Dans ce cadre là, je me sens comme le sextoy vivant du couple. Et de fait, je ne peux  considérer aucun de mes amants, comme un jouet sexuel. Je n’ai pas de plan cul. 

Par contre, j’ai été la « femme » d’un libertin. Oui je mets entre guillemets, parce que j’avais 17 ans. Aux yeux du monde qui a bien foutu la merde dans ma petite tête parce que « ça n’est pas normal ! c’est un connard ce type », il était le Mal. Pourtant j’étais heureuse, je savais qu’il fréquentait, et quand. Au final, je suis libertine depuis le début. 

Mais avec le temps …

… va, tout s’en va ! lol ! Non, je ne suis pas libertine. Simplement respectueuse de l’homme qui partage ma vie, quelque soit la durée. Je suis respectueuse de sa liberté. Respectueuse de la nécessité de le laisser grandir, évoluer. Consciente que je ne suis pas la réponse à tous ses besoins. Et malheureusement pour mon égo aussi surdimensionné que ma poitrine, je n’ai pas réponse à tout. Sinon, j’aurais déjà sauvé le monde de Monsanto, crois moi … Alors mon ego, parfois, je sais le faire taire pour redire à cet homme que je l’ai connu libre, et que c’est libre que je l’ai aimé. Et j’attends en retour qu’il ne me tienne pas en laisse, ni ne m’expose comme un trophée de chasse sans vie. Honnêtement, ça pique le coeur, surtout quand on a soi-même, besoin d’être rassurée. Mais c’est une utopie de croire que son homme ne pense qu’à nous dans la journée et qu’aucune greluche ne lui tournera autour. Et puis à l’heure des réseaux sociaux, tu vois ce que je veux dire ?

Pour moi le sexe est sacré. Je le redis souvent mais ce n’est pas sur ce blog que je le développerai. Je n’ouvre pas mon âme à n’importe qui. Et même si je peux être une sacrée chaudasse, je sais être sacrément abstinente pendant plusieurs années. Après tout, j’ai des doigts, tu vois …

Et la solitude, c’est quand il n’y a plus de piles !

Alors, mec, je vais encore te braquer, tu vas encore te sentir dévalorisé. Mais c’est mon répulsif à moi, même si tu n’avais absolument aucune intention de me draguer. Mais on va rigoler encore des heures et des jours sur des sujets bien graveleux. Je te rassure, si on devent des amis proches, je saurai être douce et affectueuse, mais le gourdin n’est jamais loin. De toute façon, je n’aime que Mogwaii (haaan j je fais de la pub si je veux et comme je veux ok ?!)

 

Passe ta Party

Tout d’abord, je tiens à signaler au petit insolent qu’on « pseudonomme » DioGène que je ne suis pas à ses ordres et que j’écris quand je veux.
Au prochain rappel à la loi, je l’inscris de force à une Pastas Party !

Tu sais pas ce que c’est ? T’as rien loupé mais pour ne pas te faire avoir et niquer pour rien ton régime, je te raconte.

Jeudi soir, tapas bien arrosées avec ma pote So. Durant la soirée elle me propose une Pastas Party ce dimanche. Je me dis pourquoi pas, le concept est sympa. Je te signale qu’à ce stade de la conversation, j’ai du sang dans l’alcool et que ma compréhension du concept se résume à « je vais manger des pâtes ».
Donc la miss fait les résas et première couille dans le potage à la révélation du bouge où va se dérouler la soirée. Depuis l’histoire de la blogueuse qui doit se prostituer pour payer des dommages et intérêts, je ne prendrai pas le risque de te dire son nom, mais il sert de cantine à une école toulousaine …à Compans 😉

Donc dimanche venu, je m’apprête. Quand tu/je me sors à dîner, je fais un peu l’effort si tu veux. Parce qu’en fait, le principe de la Pastas party (by Meetic ! Hé ouiiiiii ) est de réunir en vrai des célibataires.
Histoire de ne pas trop nuire à ma réputation, je me la joue correcte, car je présume que les perpétuels dalleux de Toulouse seront présents. Un parterre de déjà-vus et déjà-rembarrés. Donc tu te sapes un peu pour faire « nananèèreu cette fois-ci non plus t’y goûteras pas ! »

Je me pointe donc au bouge et là, me voici à tenter de réprimer un fou rire : pire que les dalleux !!!! L’underground du célibataire ! Celui qui ne sort jamais !Celui qui met pas de photos sur ses profils ! Celui que tu crois même pas qu’il existe tellement c’est pas possible.
L’underground est vilain et maladroit. Un brin relou comme celui qui s’est pris une bourrasque. Petit, un oeil jaune, l’autre marron, qui parle vite dans une barbe qu’il n’a pas et qui vient nous raconter … qu’il est fatigué ! Mais euuuh ?!!!! Tu veux pas aussi qu’on te suce pour faire te monter la sève, connard ?! Bouge, bordel ! on parle de truc de filles !

Donc le principe est que tu te présentes à l’organisatrice (et putain l’organisateur quoi !!!! grrr). Elle te dit le nom de ta table. Tu vas ensuite rencontrer un référent de groupe et faire semblant de t’intéresser à la conversation des gens. Ha, et en apéro, sangria obligatoire. Ou eau ! En gros, si tu comptais apaiser ton début de dépression, autant te dire que s’pas possible …
So, 10 ans de plus que moi, trouve que c’est pas cool et veut qu’on soit à la même table. Du coup, j’ai râté une soirée avec le seul mec mignon présent (grand brun, yeux gris et bouche de … pff Yubia aide moi, comment on pourrait dire ? suceuse ça le fait pas pour un mec …), et je me suis coltinée la table des quadras …
Vive le vin, vive le vin, vive le mauvais vin ! Putaiiin ! Heureusement que je bois : ça a sauvé le truc …

Le repas …
Une bruschetta. Attends, t’excite pas ! On parle du bouge de l’école ! Donc ça consiste en une tartine intranchable au couteau, avec deux tomates dessus et du fromage râpé fondu. Le tout froid. Posé sur une feuille de laitue que tu pourras tartiner de vinaigrette apportée avant le service du plat de résistance.
Ledit plat ben, je te le donne en mille !! Des pâtes, des pâtes oui mais des dégolasses !! Penne au poulet sous vide (tu sais, çui en format kebab), et que tu noies sous du parmesan. Haa mais le fromage ne peut pas fondre vu que le plat est même pas vraiment tiède. Et je te dis pas le truc : le tout servi dans un grand saladier avec une louche. Demerd’a ou ! Vive le vin, vive le vin, vive le mauvais vin …
Ben pour le dessert, une mousse au sucre chocolaté et un smoothie pas dégueu …

Haan et pis les jeux !! Ho oui les jeux !!! Un quizz à faire en équipe !! Est ce que bidule porte un bracelet ? comment s’appelle la personne à droite de la référente de la table Machine ?
Et par table, des questions indiscrètes huuuuhuuuu : « pour ou contre l’épilation masculine ? » « Madame en cuisine et Monsieur au garage, qu’en penses tu ? » Mais celle qui m’a donnée une furieuse envie de me faire prendre sur le bar « joue à je te tiens par la barbichette avec ton voisin » Yiiihaaaa !!!!

Et tout ça pour 36€
pasta party

Je te jure, c’est la dernière fois. Et je crois que les machins genre OVS et Amiez risquent de pas me voir non plus ! au moins sur Adopte un mec tu te fais pécho par un connard beau gosse ! Mais là ! là ! Noooon ! Faut pas déconner !!!! C’était tellement nul que certains sont partis hyper tôt en prétextant devoir se lever aux aurores … heureusement qu’il n’y avait pas de sexe, ça aurait été vexant …

Bon, on a fini la soirée au Cactus, avec l’accueil formidable de Régine, autour d’un verre de vin. Bon cette fois-ci

 
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Publié par le 29 juillet 2014 dans Je suis dépravée de partout

 

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Peut-être …

Dis ? A ton âge, tu joues encore à tirer au sort ?

Atta, je te cause pas de tirage au sort pour un concours. Parce que si tu es un blogueur respectâââble, tu auras fait au moins un concours pour amuser attirer des tes lecteurs …

Non, genre quand tu veux prendre une décision. Pour un truc important  ? Par exemple, les chaussures noires ou les chaussures dorées ? (Mon subconscient ne choisit pas, il met une de chaque.) Ou Vikings (ou y’a du danois sexy qui ruisselle) et Game of Thrones (ou y’a des mecs sexys qui ruissellent) ? Non ça c’est un mauvais exemple, y’a le replay …

Non sans déconner, j’ai pas d’idée. Par exemple, je ne choisis pas entre mes fils : les deux sont à la même enseigne. En fait dans ma vie, les choix s’imposent d’eux-mêmes. Comme la conviction de faire. Comme entendre cette petite voix en moi qui hurle de suivre cette voie et pas l’autre.

Alors tu penses bien, ça fait longtemps que je n’ai pas joué à ça

(Ne me remercie surtout pas pour la chanson pourrave ! Ça me fait plaisir, tu penses bien …)

 

Pareil en amour … Tu te souviens, la dernière fois j’étais amûreuse d’un brillant jeune homme. J’ai pas tortillé du cul. Je t’aime mais je ne veux pas de toi dans ma vie. C’est irrationnel mais clair. Et je peux justifier le truc, même si les justifications n’ont d’importance que pour mon ego froussard.

Même, je n’ai jamais eu à choisir entre deux mecs. Je me souviens de ce week-end de Pâques. Je sortais avec le Nabot et the First est revenu à la charge. J’ai pas réfléchi longtemps. J’ai laissé le Nabot arriver à la conclusion qu’il ne me méritait pas. Il a pris 30 minutes pour ça. Et il a compris que je l’avais largué en silence. C’est aussi sale et douloureux, je pense. Mais, je n’ai pas choisi. C’est lui qui a dit « c’est mieux si on arrête, tu ne sembles pas heureuse ». J’ai juste dit « ok » et j’ai rappelé My First. Lui par contre, il avait du mal à choisir … on en a fait des manoeuvres dégueulasses pour virer ses maîtresses. En même temps, voilà quoi …

Mais tu vois bien que le sort s’impose. Il n’y a pas réellement besoin de l’interroger.

Ce soir, vois-tu, le sort m’a fait rire. A la question somme toute banale de « veux tu prendre un verre histoire de faire connaissance? », je m’attendais à tout sauf à ça. En gros, le bonhomme m’a répondu « peut être ».

On me l’avait jamais faite ! J’ai eu du silence, de la fuite, du non, encore du non, et encore du non mais du peut-être, jamais. Bon, on va dire qu’on s’améliore karmiquement. « Peut-être » est peut-être un presque-oui ? Comme gris serait un noir clair ?

Gris, c’est bien du noir clair ? Peut-être …

Tu veux de la viande ou du poisson ? Peut-être …

Tu préfères les filles ou les garçons ? Peut être …

Non mais, je ne t’en aurais pas voulu si tu avais pris le temps de faire « plouf plouf », tu sais … En plus, à « plouf plouf », on peut tricher … Et puis l’avantage c’est qu’on peut changer d’avis. Parce que finalement, interroger le sort, c’est écouter la réaction de sa petite voix. Est-elle d’accord avec mon pile ou face? Peut-être …

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Publié par le 16 juin 2014 dans Grosso Modo ...

 

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Ta Gueule !

Je suis pas la meuf ronchon qui râle tout le temps. Généralement, mais très généralement, je suis le boute-en-train, la bonne copine, celle qui aime que tout se passe bien.

Je suis le genre à m’assurer que les gens soient heureux autour de moi. Du genre à me faire chier à connaître les allergies des uns et des autres quitte à ce que le plat n’ait plus du tout le goût escompté.

Je sais …

Je suis la meuf hypersensible, qui ressent les émotions des autres, voire malheureusement, qui les absorbe façon éponge. Tu auras beau me faire le plus grand des sourires, tu peux facilement être désarmé par mon regard implacable. Je vais souvent essayer de te faire cracher le truc. Parce que je sais que ça fait mal de le garder en soi. Parce que je sais que je ne te jugerai pas. Parce que je sais que je peux entendre.

Pourtant, ces temps-ci, je trouve que tu abuses. Tu te permets des comportements et des réflexions qui m’espantent.

Quand je dis « je sais« , c’est parce que je me connais. Et je connais mes limites. Alors j’aimerais, quand je cesse d’être celle que tu attends que je sois, ta latrine dans laquelle je te permets de chier liquide, que tu respectes le panneau « toilettes bouchées ».

Merci de tirer la chasse !

Mon coeur après tes confidences

Quand tu viens me vomir au petit déjeuner tes problèmes de couple, sans un « bonjour comment ça va », mais parce que tu sais que tu peux me parler, mon ego ne suffit pas à me protéger de la colère que tu vas déverser.

Quand tu m’appelles quatre fois sur mon portable, et autant sur mon fixe, que je te réponds par sms que je te rappelle car je vomis mes tripes, pourquoi me laisser un message pour m’annoncer un décès ? Alors oui, il y a mort d’homme, mais à ce stade-là, tu crois que je peux le ressusciter ? En plus du fait que je sois malade, il fallait aussi me détruire le moral ?

Tu vois, ce ne sont que des exemples. Mais je pourrais t’en donner au moins un par jour. Alors parfois, tu penses bien que j’aie besoin de souffler. Alors je le dis à ma manière. Et puis je le dis là où le plus de monde pourra l’entendre. Comme ça je le dis une fois pour toutes.

J’ai fait ça la semaine dernière. J’ai demandé un appel au calme. On m’a demandé d’arrêter de chouiner, parce que mon bébé à moi n’est pas mort. En voilà une autre étrange façon d’annoncer les choses. Sans aucune violence.

Puis une autre mère la morale est venu me parler du qu’en dira-t-on et de mon image sur le net.

Manque de bol, en plus de ma fatigue et de mon ras-le-bol plein le cul, leurs attitudes sont venues faire résonner des blessures d’enfance.

Tais-toi et souris …

A toi qui te demandais pourquoi je ne m’épanche pas, voici la réponse. En dehors du fait que je ne sois pas une plaie purulente, rien dans ma vie ni dans ce que vous m’offrez de la vôtre ne me donne envie de m’épancher. Me confier, pour moi, c’est pleurnicher, me plaindre, et j’ai énormément de mal avec ça. Malgré le fait qu’elle soit une grande pleureuse devant l’Eternel, ma daronne adoptive m’a toujours appris à me taire et sourire.

Quand tu entends des adultes parler des difficultés de ta mère adoptive et du comportement que tu dois avoir avec elle, tu te tais et tu souris. Personne ne s’intéresse ni ne te demande ce que tu ressens. Personne ne saura jamais que tu as peur de cette femme. Personne ne sait que tu te sens en danger avec elle. Tais toi et souris, car elle a besoin que tu te comportes comme sa gentille petite fille.

Quand tu grandis dans la peur de mal faire, de mal être, sous le regard des gens, tu te tais et tu souris. J’avais une chambre qui était celle de mes soeurs. Deux lits, qui étaient ceux de mes soeurs. Une bibliothèque avec mes livres. Et un attaché case dans lequel il y avait une valisette en osier avec mes Barbies, et quelques bouquins, car je ne pouvais pas emmener toute l’étagère. Chaque jour, je vérifiais mon kit de survie. Prête à partir. Au cas où quelque chose dans mon comportement déplaise et que je finisse à la DDASS, comme promis. On s’en fout que tu aies peur, petite. Tais-toi et souris.

A force de te taire et de sourire, tu accumules la peur et la colère. Tu ne sais plus trop bien pourquoi. Surtout tu ne sais pas trop comment l’évacuer. J’ai tout mis dans ma corpulence, à la fois pour me protéger des agressions, mais aussi pour revendiquer une place, une voix. Quelques soient les circonstances, tu te tais et tu souris.

Ainsi, un jour, dans un groupe de prières, un homme s’est avancé vers moi pour me demander de prier avec lui. J’étais enceinte de 4 mois. Et il m’a dit les larmes dans les yeux, qu’il avait tué son enfant trisomique. Il y a prescription. Tu souris, tu le bénis et tu demandes au père qu’il est de prier pour que l’enfant que tu portes se développe bien. Et tu te tais.

Je te raconte aussi la fois où mon mari m’a trompée ? Tu vois, je ne l’aimais pas. J’étais malheureuse. Mais je n’ai jamais manqué de respect. Personne n’a jamais su mon désarroi. Parce que je me suis mariée à cause du qu’en dira-t-on. J’ai eu peur de divorcer à cause du regard de mon Eglise. Pourtant, ce jour-là, j’ai essayé de hurler ma colère. Je me suis levée un matin. J’ai cru qu’il s’agissait de ma session Facebook qui était ouverte. J’ai lu mon message privé. Une fille (moche) me disait que je lui manquais et qu’elle avait envie de me faire des trucs dans la voiture de ma mère. J’ai voulu hurler, non parce que j’étais cocue, mais parce qu’il m’avait menti. Il a pris son grade après m’avoir dit : « en sept ans, je ne t’ai jamais vue en colère, je peux bien te laisser parler et me taire« . Mais c’est encore moi qui me suis tue. Tu vas croire le contraire, mais ce que je vais te raconter, il l’a fait en toute innocence. Il m’a confié quelques jours plus tard les tenants et les aboutissants de son plan cul de l’été. Il m’a parlé comme à une bonne copine. Mais c’est à sa femme qu’il a montré des photos de la vulve de sa maîtresse. Je me suis tue et j’ai souri.

Qui veut le respect s’en procure …

Toi aussi, tu peux dire que tu ne m’as jamais vu en colère.

Et pourtant, UNE seule personne est venue me demander ce qui n’allait pas. En dehors d’elle, je n’ai entendu que jugement, que défense de l’autre harpie, en se basant sur ses allégations. J’avais envie de hurler, de vous démonter la gueule, de vous faire bouffer vos claviers. De vous tuer. J’avais envie d’être odieuse et de vous vomir à tous tout le mépris que j’ai pour vous ces jours-ci. Je vous ai détestés comme jamais je n’ai détesté personne ! J’en tremble d’un plaisir non coupable de vous le dire !

Clairement non, je ne vais plus me taire, ni sourire ! Plus jamais !

Je vais exiger le respect qui m’est du et que vous ne me donnez pas.

Je vais cesser de vous laisser me cracher à la gueule, m’infecter de vos émotions négatives. Ce mois-ci, on fête mon anniversaire et ma nouvelle naissance !

Pour rappel (ou information selon les cas), quand on a un minimum de respect pour quelqu’un, on peut procéder ainsi :

« Bonjour, ça va ? [tu as compris que je ne répondrai pas à cette question, jamais]. Est ce que tu as un instant à m’accorder s’il te plaît ? J’aurais une difficulté à te soumettre. Merci »

Parce que je n’ai jamais refusé mon oreille et mon cœur à quiconque, mais que parfois, moi aussi, je vis des choses difficiles dont je ne parle qu’à ceux qui savent spontanément m’ouvrir leur cœur pour que j’y repose le mien.

Parce que moi aussi je peux être fatiguée, avoir mes règles, ou subir une croix cardinale avec Mars en Bélier. Parce que moi aussi je peux juste en avoir marre de la morosité ambiante.

Parce que je n’ai absolument pas à me justifier devant qui que ce soit des décisions que je prends pour mon bien.

Tu vois, ma vie a été ce qu’elle est et a eu son lot de douleurs. Mais est ce que je dois réellement tout te raconter pour que tu comprennes mes décisions ?

 

 Toi, ferme ta gueule !

Le 28 mai, la petite fille va avoir 35 ans Elle chie sur ce que les gens pensent d’elle, car elle est fière d’être la femme qu’elle est aujourd’hui. Elle est fière de sa vie, car ses épreuves lui ont appris la compassion. Et à force de souffrir de cette compassion, elle a appris à se respecter. Enfin. son respect elle va se le procurer. Enfin. Et si ça ne te plait pas, c’est toi qui ferme ta gueule et qui te casse, surtout sans te retourner. Vraiment, tu m’as trouvée violente ? Mais tu ne sais pas toute la crasse (ta crasse, au demeurant) que j’ai eu envie de te balancer. J’ai été, figure-toi, douce et mesurée !

La petite fille ne se taira plus en souriant

 

La petite fille ne se taira plus

La petite fille ne se taira plus

 
 

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Je squatte ailleurs

Je suis en mode créative ON.

Alors, tu es en droit de te demander pourquoi je n’écris pas plus. En fait si, mais pas forcément chez moi..

Il y a quelques temps, j’ai rencontré sur ma route facebookienne un groupe de blogueurs mené entre autres par Denis Gentile et Abdelhamid Niati.

Et sur ce groupe, quelques trolls avec qui je me suis acoquinée. Le Dirlo, aka Stéphane Briot a créé un groupe (de blogueurs encore) puis un … blog. What else …

Tu peux me retrouver dans deux articles déjà et voir enfin ma trombine. Et même si je ne suis pas du tout photogénique, tu t’abstiendras de tout commentaire ! Non mais … Sur Parlonsblog-le blog, n’hésite pas à t’abonner à mes publications, voire à t’inscrire en tant que membre, si jamais … tu es blogueur, pro ou amateur.

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Voici mes deux premières créations: la première où je réponds à la question du Patwon, la seconde où je dis comment je vous piège dans mes filets pas littéraires pour un sou. Je vous encourage à vous rebeller en commentaire, d’ailleurs …

Les autres projets d’écriture ? Une chanson. En anglais. Parce que les gens sont chiants et exigeants. Remarque, ça aurait pu être en espagnol …Mais ne leur donnons pas d’idées loufoques, ils ont déjà suffisamment d’imagination. Et une collaboration avec un magazine, pour une pige trimestrielle. Je t’en dirai plus bientôt.

Sinon, va quand même falloir que je bosse sur mon blog pro, non ?

Allez, je te ponds un article rien que pour nous et je te l’envoie la semaine prochaine, ou avant parce que la patience et moi, tu sais …

 
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Publié par le 30 avril 2014 dans Grosso Modo ...